Pour le moment, Apple est le roi inégalé de la navigation mobile. L’iPhone a surpris tout le monde lorsqu’il surpassa RIM et d'autres concurrents établis afin de dominer le marché du mobile. Toutefois, Google Android semble prêt à répéter l'histoire en comblant une fois de plus un écart qui paraissait initialement impossible à surmonter.
Apple a dévoilé cette semaine la cinquième génération de son navigateur Web Safari. Malheureusement, certains analystes furent peu impressionnés puisque les nouvelles fonctionnalités ne font que rattraper les autres navigateurs de bureau. Safari a forcément fait les manchettes cette semaine, mais Google chrome avait précédemment volé la vedette. Même si ces deux navigateurs ne prétendent qu'à un petit pourcentage du marché des navigateurs, Chrome avait déjà dépassé Safari en termes de nouveaux utilisateurs.
Mais le manque de succès dans le monde du navigateur Web de bureau ne s'applique pas au Web mobile, où Safari est toujours en tête; et, à ce stade, ceci ne nuit pas financièrement à Apple. En fait, Apple a étonné plusieurs lorsqu’il a dépassé Microsoft au cours du dernier mois en termes de capitalisation boursière. Ce n’est pas Mac ni Safari qui nourrit les actions d’Apple, mais bien l'iPod, I’iPAD et surtout, l'iPhone; tout le monde connaît l’immense succès du téléphone Apple et la manière qu’il a transformé la navigation Web mobile.
Contrairement au marché des ordinateurs de bureau où Apple est moins imposant, dans le secteur mobile, la société a été en mesure de récupérer une importante part du marché. L’ascension fulgurante d’Apple continua malgré la récession sans aucune rivalité significative; c'est-à-dire, jusqu'à récemment, lorsque Google a abattu la stratégie de publicité d’Apple pour leurs téléphones Android qui était dirigée directement aux consommateurs. Maintenant, Google croque directement dans les ventes d'Apple et démontrent des capacités de concurrences dans les statistiques d’utilisation de Web mobile. Heureusement pour les concepteurs web qui luttent souvent avec les incompatibilités entre les navigateurs, les deux sociétés se sont entendues sur au moins un point: promouvoir HTML5. Ainsi, en fin de compte, les consommateurs bénéficieront de cette saine compétition.
