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Google traque l'ancien titan du Web Yahoo

31 octobre 2011

Tel un joueur de poker professionnel, Google utilise une fois de plus le bluff pour semer la confusion parmi ses compétiteurs. En effet, la compagnie démontre de l'intérêt pour quelque chose dont elle n'a ni besoin, ni envie, afin de faire monter le prix des enchères pour de ses compétiteurs.

Il semblerait qu’à chaque fois qu'un grand nom de l'informatique est en vente, Google apparaît comme un prétendant potentiel. Une recherche pour «Google cherche à acheter » obtient des résultats avec quelques noms familiers. Cette liste de marques très connues comprend Hulu, Yelp, Twitter et Skype. Par contre, aucunes de ces entreprises furent achetées, certaines à contrecœur, d'autres volontairement.

Vous pourrez bientôt ajouter Yahoo! à cette liste. Ce serait un achat coûteux et probablement désastreux pour Google. Oubliez les complications techniques et les cultures qui s’affronteraient, la société est déjà sur le radar du gouvernement à cause qu’elle « agit comme un monopoleur ». Une fusion avec son faible concurrent déclencherait surement toutes sortes d'alarmes indésirables.

Il est clair ceci est une ruse pour faire monter le prix de l’ancien pionnier de l’Internet qui a perdu des plumes depuis les dernières années et d’en faire une acquisition très dispendieuse pour une autre compagnie. Google a utilisé cette même approche quand elle a démontré de l’intérêt pour les brevets détenus par la compagnie montréalaise Nortel. Elle a débuté son assaut avec la « constante de Brun », pour ensuite se diriger vers la « constante Meissel-Mertens » et enfin la blague a été exposé au grand jour lorsqu’elle a perdu les enchères pour la familière constante de « Pi » (3,14159 milliards de dollars).

Pourtant, le géant de la cyber recherche a fait en moyenne plus de 10 acquisitions par an au cours de la dernière décennie. Parmi ses plus récents achats, on retrouve YouTube et Motorola qui ont coûté des milliards à Google, alors il ne sera jamais complètement possible de freiner les achats de ce monstre de l’Internet. Aucune entreprise de Montréal ne fut achetée jusqu’à maintenant, même si elle en a acquis un certain nombre de Toronto, y compris PushLife en avril dernier.


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